cause you know
@Lewis Hamilton
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-Dans la nuit du 29 octobre 2023, après le Grand Prix du Mexique

Une victoire, encore une. Sur les terres de mon coéquipier qui plus est, je me suis donc logiquement fait copieusement sifflé. Non que cela m'affecte réellement, avec le temps, j'ai appris à ne plus en faire tout un plat. Quand on gagne, on est détesté, c'est aussi simple que ça. Cela a été le cas pour Seb, Lewis et maintenant moi. La dure loi du sport.
Bien sûr, concernant Checo, c'est un peu plus compliqué, étant donné que nos rapports se sont considérablement dégradés la saison dernière, alors que tout se passait bien auparavant. Plusieurs de ses attitudes, sur et en dehors de la piste, ont crée de violentes étincelles, mais j'assume totalement mes actions.

Bref. Cérémonie du podium achevé, debrief avec l'équipe tout autant terminé, je reviens faire un tour sur une des zones du circuit. Tout est désert maintenant, il ne reste que quelques équipes techniques, mais les spectateurs sont désomais partis. Lana n'était pas avec moi cette semaine, et ça me fait tout drôle, comme s'il me manquait une partie de moi-même. Je m'installe dans les gradins, m'imaginant des monoplaces rouler de nuit ici...quand je sens une présence à côté de moi : le septuple champion du monde britannique est là.
Tiens.

"Salut Lewis.", je le salue très sobrement.

Depuis 2021, c'est très froid entre lui et moi. Je n'ai jamais eu d'idoles à proprement parlé, mais j'ai toujours été admiratif de ce que Lewis a accompli dans le sport comme l'avait fait Michael avant lui, un homme au destin tragique que j'ai bien connu dans mon enfance. Oui, me battre pour le titre contre Hamilton, je voyais ça comme un honneur. Jusqu'au GP de Silverstone, et cet accident qui m'a foutu la trouille de ma vie. J'ai eu terriblement peur.
Mais, c'est davantage son attitude par la suite, les nombreuses célébrations, à peine demandé comment j'allais, qui m'ont rendu amer. Envolé le héros.
Depuis, je l'ignore la plupart du temps ou alors on se contente de parler tactique. Pourtant, je le croise de plus en plus, étant donné qu'il se retrouve régulièrement sur le podium à mes côtés.

"Comment va Bella ? Ca m'inquiète de moins la voir sur les circuits.", surtout depuis que je sais que sa maladie lui mène la vie dure à nouveau. En tout cas, parler de mon amie, m'évite de trop croiser le regard de l'anglais.