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on les met à l'honneur Damiano David et Isabella Hadid
Jenna était de passage à Paris pour quelques jours, Fashion Week oblige. Au fil des années, sa passion pour la mode n’avait fait que se développer et elle appréciait toujours autant recevoir les précieuses invitations pour assister aux défilés des grandes maisons de couture. Et si c’était, en plus, dans une ville aussi belle que Paris, elle n’allait pas bouder son plaisir. C’était étrange parce qu’elle avait beau être revenue de nombreuses fois seule, elle continuait d’associer la capitale française à Richard, comme si ses souvenirs s’étaient enroulés autour de lieux sans jamais se dénouer. Ils n’y avaient pas passé tant de temps que ça pourtant, mais elle gardait des images vives de leurs déambulations dans les rues du Marais ou au Jardin des Tuileries. Après avoir assisté au défilé Dior avec des yeux d’enfant devant un sapin de Noël, elle rentra à son hôtel le temps de prendre une douche et de se changer pour une tenue plus confortable et discrète. Ce dernier point était important, puisque ce soir, ce qu’elle avait prévu était assez atypique. Tout était parti d’une proposition d’Adèle. Elle avait rencontré l’actrice un an plus tôt. Impressionnée par son geste fort de quitter la salle au moment du sacre de Polanski aux Césars, Jenna avait absolument tenu à lui faire part de son admiration. Au point qu’elle avait baragouiné tout un monologue dans un français loin d’être parfait. Elle avait appris la langue de Molière pour le tournage de « The Serpent », mais son personnage étant québécois, elle se retrouvait aujourd’hui avec un accent étrange, curieux mélange entre l’anglais et le québécois, qui ne manquait jamais de faire plisser les yeux de ses interlocuteurs français. Cela étant, ça ne l’avait pas empêché de lier une amitié avec Adèle, dont elle buvait littéralement les paroles lorsque cette dernière abordait les questions de féminisme. Jusqu’à présent, elles avaient essentiellement échangé par téléphone ou par messages, distance et carrière oblige. Mais puisque Jenna était à Paris et qu’Adèle s’y trouvait aussi, l’occasion était toute trouvée de se voir. C’était Adèle qui lui avait parlé de groupes féministes de colleuses, qui s’appropriaient l’espace public pour afficher des messages sur les murs des villes. Quelques temps plus tard, Jenna en avait même vu quelques-uns à Londres et avait constaté avec un certain plaisir que cette pratique avait passé la frontière de la Manche –et du Brexit. Voilà donc ce qu’elles allaient faire de leur soirée. Elles avaient d’abord peint en noir, une lettre par feuille, attendues un peu que ça sèche, et elles s’étaient mise en route pour placarder leurs affiches sur les murs parisiens. C’était à la fois excitant et angoissant dans la mesure où elle se doutait bien que la pratique n’était pas complètement légale malgré le fait que ça ne faisait de mal à personne, bien au contraire. « Tu crois que certaines se sont déjà fait arrêter ? » demanda-t-elle à Adèle, tandis qu’elles marchaient dans la rue, derrière trois autres femmes. « Désolée, je crois que je ne suis pas la personne la plus téméraire de cette planète », s’amusa-t-elle d’un sourire.
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Jeu 04 Nov 2021, 20:37
--------- matriarchy is coming crédit/ tumblr (gif) ✰ w/@Jenna L. Coleman
Après un détour par quelques pays limitrophes, Adèle et l’équipe de la pièce dans laquelle elle jouait depuis maintenant plusieurs mois, étaient enfin de retour dans la capitale française. Si elle aimait bouger et découvrir de nouveaux endroits, revenir à Paris était toujours une sorte de soulagement pour l’actrice. Un sentiment qu’elle ne s’expliquait pas bien mais qu’elle observait à chaque fois qu’elle retrouvait son petit appartement parisien. L’endroit n’était pourtant pas parfait. Et Paris et ses habitants avaient régulièrement le don de lui taper sur le système.. Cela dit, en fin de compte, Adèle finissait toujours par revenir ici pour recharger ses batteries. C’était donc avec un sourire franc qu’elle avait vagabondé dans les rues tout au long de la journée, avant de rejoindre le théâtre dans lequel elle devrait jouer ce soir. La pièce terminée, elle avait filé en loge pour se changer, enfilant une tenue sombre équipée d’une capuche et n’avait pas tardé à rejoindre une groupe de filles. Les colleuses. C’est comme ça qu’elle les appelait depuis qu’elle avait découvert leur travail en déambulant dans Paris des mois auparavant. Contrairement a beaucoup de passants, elle s’était alors arrêtée pour lire les messages concis mais clairs, écrits sur des feuilles blanches collées à même les murs. Quelques semaines plus tard, après la nuit des Césars, c’était son nom et son effigie qu’elle avait vu apparaitre aux côtés des messages. Si devenir un modèle n’avait jamais été dans ses rêves, Adèle avait très vite compris que son geste purement instinctif avait affecté bon nombres de personnes et que ce soir là, elle était devenue porte parole d’une majorité de femmes bien malgré elle. Dès lors, elle s’était fait plus présente aux manifestations en tout genre, sans pour autant se mettre en avant et, lorsqu’elle en avait l’occasion, elle répondait aux invitations de ce groupe de jeunes femmes dont les actions pourtant simples, semblaient indispensables. Ce soir là néanmoins la française avait décidé d’embarquer avec elle, une amie anglaise. Il n’avait pas fallu beaucoup de temps et d’arguments pour convaincre Jenna ; si depuis leur rencontres les filles avaient principalement communiqué par téléphone, Adèle avait vite compris que la petite brune partageait son avis sur bon nombres de points et notamment en ce qui concernait les causes féministes. Si elle ne savait pas réellement ce qui se faisait outre-Manche, l’actrice était ravie de pouvoir montrer à Jenna ce par quoi passait le combat des femmes en France ; des affiches inoffensives et pourtant si importantes pour leur donner de la visibilité. La nuit était tombée et malgré les attraits de la capitales, les rues commençaient doucement à se vider. Un sac accroché sur le dos, Adèle marchait aux côtés de Jenna d’un pas déterminé. Si elle pouvait paraitre calme, elle sentant son coeur s’emballer un peu plus dans la poitrine. Une montée d’adrénaline on ne peut plus normale dans cette situation et qu’elle parvenait encore à maitriser. « Oui, elles ont dû faire quelques gardes à vue » lança la grande blonde avec un sourire en coin. « T’en fais pas, tu risques rien » Et elle vint passer son bras autour de l’épaule de Jenna. « On est là pour te protéger » Elle n’avait aucunement embarqué l’anglaise pour lui causer des problèmes. Certes, ce qu’elles s’apprêtaient à faire n’était pas forcément légal mais comme le disait toujours l’actrice, il n’y avait pas mort d’homme ! Pressant le pas pour suivre les filles qui les précédaient, le groupe se faufila finalement dans une rue plus calme. « On va commencer ici » Hochant la tête, Adèle attrapa son sac à dos et sortit quelques feuilles et le matériel nécessaire pour le collage. « A toi l’honneur » lança t-elle à Jenna en lui tendant les papiers avec un sourire qu’elle espérait rassurant.
Ce que Jenna s’apprêtait à faire était complètement inédit pour elle. D’habitude, elle se rendait plutôt à Paris pour la Fashion Week et un peu de tourisme dans la ville lumière. Certes, cette fois-ci ne coupait pas à la règle puisqu’elle avait assisté au défilé Dior, mais elle n’était pas uniquement là pour ça. Adèle lui avait proposé de la rejoindre pour rencontrer un collectif féministe de colleuses qui se réappropriaient l’espace public en collant des messages sur les murs. C’est ce qu’elle avait fait en début de soirée, alors que la nuit tombait sur Paris. Elle avait d’abord participé à peindre les lettres sur les affiches et à préparer les sauts de colle, avant que toute la troupe se mette en route dans les rues de la capitale. Alors qu’elles avançaient dans des rues pratiquement désertes, Jenna sentit une petite montée d’adrénaline l’envahir. Est-ce que certaines d’entre elles s’étaient déjà fait arrêter après avoir collé des affiches ? La question pouvait sembler idiote dans la mesure où elle ne voyait vraiment pas où était le problème de coller ce genre de message sur les murs. Mais d’un autre côté, si elles faisaient ça en pleine nuit, il y avait sans doute une bonne raison. « Oui, elles ont dû faire quelques gardes à vue » La brune hocha la tête. Non pas qu’elle allait rebrousser chemin à présent qu’elle avait cette information, la cause lui semblant juste. Mais le fait est que Jenna n’avait pas un caractère des plus téméraire, ce qu’elle admettait volontiers. « T’en fais pas, tu risques rien » Elle esquissa un sourire tandis qu’Adèle passait un bras autour de ses épaules. « On est là pour te protéger » Ce qui était sécurisant, mais pas étonnant. Après tout, elles étaient là, entre autre, pour dénoncer le problème de sécurité des femmes et il aurait été dommage qu’elles ne se protègent pas entre elles. « C’est rassurant », répondit Jenna en souriant. « On va commencer ici » Jenna s’arrêta à côté d’Adèle qui commençait déjà à sortir les affiches et le matériel pour coller. « A toi l’honneur » L’Anglaise attrapa une affiche, un pinceau et un pot de colle. Du haut de son mètre cinquante-sept, elle était loin d’atteindre la moitié des murs, mais elle se lança avec plaisir et concentration. Concentration parce qu’elle était loin d’être bilingue en français et qu’elle ne voulait pas glisser une fausse en inversant deux lettres. « C’est assez excitant ! » dit-elle en riant. Arrivée à la fin du premier mot, elle tendit le pinceau à Adèle. « A ton tour ? » proposa-t-elle, en récupérant la tâche de lui tendre les affiches dans le bon ordre. « Ce n’est pas très répandu à Londres, mais j’ai vu que certaines françaises expatriées commençaient à former des groupes pour faire la même chose », dit-elle avant de jeter un regard aux alentours. Rien à signaler, elles étaient bien les seules dans cette rue. Compte tenu de l’heure avancée de la nuit, la plupart des gens dormaient sans doute à poings fermés chez eux. Quant à la police, il n’y en avait aucun signe pour le moment, ce qui était tout de même rassurant. Bien qu’elles resteraient toutes solidaires, à choisir, Jenna préférait réaliser cette action en toute discrétion et sans encombre.
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Ven 18 Fév 2022, 18:22
--------- matriarchy is coming crédit/ tumblr (gif) ✰ w/@Jenna L. Coleman
Ce que ce groupe de jeunes femmes était entrain de faire n’était pas un crime horrible. A vrai dire, elle n’était pas les seules à s’approprier l’espace urbain pour y afficher des messages. Leur seule faute était de s’autoriser un tel geste sans en avoir demandé la permission avant ! Et si elles se faisaient attraper ? Elles ne risquaient pas grand chose. Une garde à vue, un sermon stupide sans doute mais rien d’autres. Jenna et Adèle se retrouverait peut-être dans les articles de quelques magazines mais cela aussi n’était pas si terrible. Surtout que, selon Adèle, on ne pouvait pas trouver de cause plus noble que celle-ci. Pas aujourd’hui en tout cas. Ce qu’elles faisaient ne causait de mal à personne mais pouvait par contre avoir le don de donner un peu plus de visibilité aux différents combats menés par les femmes en France. C’était tout ce qui comptait, tout ce qui obnubilait Adèle qui tenta tout de même de rassurer Jenna. Au final, les filles ne se connaissaient que très peu et si la française savait l’attachement de la brune pour le combat féministe, elle n’était pas certaine que Jenna ait déjà pu participer à ce genres d’évènements… A vrai dire, et c’était peut-être une faute, Adèle pensait qu’il y avait tellement de chemin à faire en France, qu’elle ne se concentrait pas vraiment sur ce qui pouvait se passer en dehors de l’hexagone. Quoiqu’il en soit et malgré un possible manque d’expérience, la brunette se débrouilla comme une cheffe, sous les yeux d’une Adèle qui ne loupa pas une miette de son travail. « C’est parfait ! » Commenta t-elle un sourire en coin, avant d’attraper à son tour le pinceau à colle. Oui, il y avait quelque chose de très satisfaisant à faire cela. Et puis il y avait aussi cette impression de participer à quelque chose d’important qui, même à son petit niveau, pourrait faire évoluer les choses. « Je pourrais faire ça tout les soirs » Plaisanta Adèle en émettant un rire et avant d’attraper une nouvelle feuille pour commencer son travail. « Tu vas pouvoir monter ton propre collectif à Londres après ton expérience parisienne ! » L’actrice française était ravie de voir que ce petit geste s’exportait et que d’autres femmes du monde se ré-appropriaient cette forme de combat. C’était bien la preuve que le problème était mondial et que toutes devaient avancer dans le même sens. « Tu sais, je suis vraiment contente qu’on ait pu trouver le temps pour se voir et passer cette soirée ensemble. » Elle attrapa une nouvelle affiche et la colla aux côtés des autres pour terminer le mot commencé quelques minutes plus tôt. « C’est sympa de discuter par messages mais c’est quand même beaucoup mieux de se retrouver pour de vrai.. Et encore plus pour coller quelques affiches » Elle se tourna vers Jenna pour lui adresser un sourire puis fit quelques pas en arrière pour admirer leur première ‘oeuvre’. Les mains posées sur les hanches, elle ne put contenir une mine fière avant de lever la main vers Jenna pour venir lui faire un petit high five. « Cette rue commence enfin à être jolie.. On continue ? » Elle lui tendit à nouveau le pinceau et attrapa les affichettes restées par terre, bien déterminée à coller encore des nombreuses feuilles sur les murs parisiens.
Jenna n’avait jamais participé à un acte de militantisme, autre que celui de se rendre à une manifestation. Non pas que ça ne l’intéressait pas, bien au contraire. Elle n’était pas un cas isolée, #MeToo avait eu le mérite de lui faire ouvrir les yeux, de réaliser que les problèmes n’étaient pas isolés. Elle s’était documentée, renseignée, mais jusqu’à présent, elle n’avait pas sauté le pas en participant à une action. L’occasion s’était présentée avec Adèle qui lui avait proposé de se joindre à un groupe de colleuses. Forcément, une certaine excitation était de mise. Tandis qu’Adèle lui tendait les affiches, Jenna colla chaque lettres pour former le premier mot. « C’est parfait ! » Elle regarda son œuvre en souriant, avant qu’elles n’échangent les rôles. « Je pourrais faire ça tout les soirs » Jenna devait bien admettre que l’expérience était satisfaisante. Lorsque Adèle lui avait parlé des colleuses en France, l’Anglaise s’était renseignée sur ce qui se passait en Angleterre. Pour l’instant, c’était bien plus confidentiel qu’ici, mais certaines expatriées avaient décidé d’implanter ce type d’actions à Londres. « Tu vas pouvoir monter ton propre collectif à Londres après ton expérience parisienne ! » Elle esquissa un sourire amusé, imaginant embarquer ses amies en pleine nuit pour coller des affiches dans les rues de Londres. « Je pense que ça ne déplairait pas à mes amies, » dit-elle avec amusement. « Tu sais, je suis vraiment contente qu’on ait pu trouver le temps pour se voir et passer cette soirée ensemble. » Jenna hocha la tête. Elle était déjà ravie d’avoir pu faire la connaissance d’Adèle, mais pendant longtemps, les deux actrices n’avaient pu communiquer que par messages. « Ça me fait plaisir aussi. Je n’étais pas venue à Paris depuis un moment, c’était une bonne occasion ! » répondit-elle. Jenna ne faisait pas exception à la règle. Si elle était déjà de nature casanière, elle ne l’avait jamais autant été que depuis le début de la pandémie. Mais elle était tout de même contente de pouvoir à nouveau voyager. « C’est sympa de discuter par messages mais c’est quand même beaucoup mieux de se retrouver pour de vrai.. Et encore plus pour coller quelques affiches » Elle acquiesça d’un hochement de tête. « Je crois qu’on a tous passé beaucoup trop de temps sur Zoom au cours des dix-huit derniers mois ! » dit-elle en riant. C’était bon de retrouver un peu de normalité, une vie sociale et tout ce qui est bien plus agréable à faire en vrai que derrière un écran. Son collage terminé, Adèle lui fit un high five, façon se sceller cette première réussite. « Cette rue commence enfin à être jolie.. On continue ? » Elle hocha la tête en attrapant le pinceau tandis qu’elles se dirigeaient vers la rue suivante. « On fait quelle phrase ? » demanda Jenna tandis qu’elles s’installaient face à un mur. La décision prise, elle commença à coller la première affiche, se mettant sur la pointe des pieds pour que ça ne soit pas trop bas. « Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire ce type d’actions ? » demanda-t-elle.
hj : il y a pas de soucis
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Ven 01 Juil 2022, 10:59
--------- matriarchy is coming crédit/ tumblr (gif) ✰ w/@Jenna L. Coleman
Adèle ne pouvait le nier, coller des affiches, aussi simple le geste soit-il, était terriblement satisfaisant ! Sans doute les papiers seraient-ils arrachés rapidement par des autorités ou des passants stupides qui refusaient de voir la vérité en face, mais le message avait le mérite d’exister. A vrai dire, au vu de la situation, l’actrice française considérait que n’importe quel petit geste était important. C’était d’ailleurs pour cela qu’elle faisait toujours en sorte d’embrigader n’importe quelle personne de son entourage dans ses différentes activités militantes. Ce soir, c’était Jenna qui en avait fait les frais. Néanmoins l’anglaise ne semblait pas s’en plaindre et paraissait même plus que ravie de prendre part à cette affiche sauvage dans les rues de la capitale française. Peut-être pourrait-elle même exporter le geste dans son pays natal ! “ Je veux des photos ” Ce qu’elles faisaient n’étaient pas des œuvres d’art à proprement parler mais il était important de faire circuler ces images. Si Adèle n’utilisait pas personnellement les réseaux sociaux qui - il fallait bien l’avouer - étaient plus pratiques pour mener des combats, elle connaissait par contre pas mal de personnes qui seraient sans doute ravi de partager le travail de Jenna et de sa bande anglaise via instagram ou twitter. Quoi qu’il en soit et outre le fait que les actrices passaient un agréable moment à décorer les murs de Paris, Adèle était sincèrement heureuse de pouvoir passer du temps avec Jenna. Les filles avaient subi la pandémie comme tout le monde et en plus de cela, avec leurs métiers respectifs, se retrouver ‘en vrai’ n’avait jamais été possible. Jusqu’à aujourd’hui. “ Ouais.. quelle horreur ” ne put s’empêcher de commenter Adèle, avec une légère grimace, alors que son amie évoquait cette habitude que tout le monde avait dû prendre pour discuter à distance. Elle savait bien que c’était alors la meilleure chose à faire mais très franchement, rester planter devant l’écran et parler à son ordinateur.. Très peu pour elle ! “ Je suis contente que ce soit terminé ” Elle n’était certainement pas la plus à plaindre.. D’autant plus qu’elle avait passé son confinement en charmante compagnie.. Mais l’ambiance morbide et austère, la peur constante.. Voilà ce qu’elle retenait aussi de ces mois de crise. “ J’aime bien celle-ci : quand je sors je veux être libre, pas courageuse ” Après validation de Jenna, Adèle attrapa une première feuille qu’elle tendit à la britannique. “ Depuis les César, on arrêtait pas de me demander de venir sur des plateaux télé pour parler de ce qui s’est passé.. ” Elle avait une fois pris la parole pour parler de sa propre expérience mais hors de question d’aller plus loin “ Mais je connais les médias et je sais qu’ils ne voulaient que du buzz.. Alors j’ai cherché comment faire entendre ma voix autrement.. J’ai commencé à participer à des manifestations à Paris et on m’a proposé de venir coller des affiches. ” Elle haussa les épaules et tendit une nouvelle feuille à Jenna. “ J’ai pas vraiment réfléchi, j’ai dit oui directement ” Et peu importe le risque qu’elle prenait. Se faire arrêter et terminer en garde à vue était le dernier de ses soucis. “ Je trouve ça plus efficace qu’une stupide émission de télé ” Confirma Adèle avec un sourire. Peut-être qu’elle se trompait mais vu la tempête de colère et de haine qu’elle avait connu après sa sortie des César, elle refusait de rentrer dans ce jeu malsain de la presse et des médias.
Jenna n’appartenait clairement pas au groupe des rebelles. Assez réservée et discrète, elle avait du mal à élever la voix pour se faire entendre, même si ces dernières années, elle comprenait à quel point c’était important de le faire. Les actions de collage étaient finalement assez discrètes puisqu’elles avaient lieu la nuit, mais elles se faisaient entendre en accrochant l’oeil. Cette pratique commençait même à s’exporter à Londres, bien qu’elle reste encore marginale. Honnêtement, elle était certaine que ses amies ne seraient pas contre s’y essayer à l’occasion. « Je veux des photos » Jenna sourit avec amusement, imaginant déjà ses amies partagées entre amusement de faire une action qui sort de l’ordinaire et l’excitation. « Promis, » répondit-elle. C’était une première rencontre assez originale pour Jenna et Adèle, qui jusqu’à présent n’avaient eu l’occasion de se parler que par messages ou via webcams interposées. Mais c’était tout de même plus agréable ainsi, n’est-ce pas ? Avec la pandémie, ils avaient tous beaucoup trop passé de temps sur Zoom, que ce soit du côté personnel ou professionnel d’ailleurs. « Ouais.. quelle horreur » Jenna ne crachait pas complètement dans la soupe. Zoom lui avait permis de continuer à faire son métier pendant le confinement, pour des lectures de pièces de théâtre par exemple, mais ce n’était pas la même chose que de jouer sur les planches. Elle était contente de pouvoir retrouver une vie normale à l’extérieur de sa maison. « Je suis contente que ce soit terminé » La brune approuva d’un hochement de tête, avant de demander à Adèle sur quelle phrase elles allaient se lancer après. Certes, elle avait pris des cours de français intensifs pour son rôle dans “Le Serpent”, mais elle était loin d’être bilingue. Mieux valant donc se fier à l’orthographe d’Adèle et à sa traduction. « J’aime bien celle-ci : quand je sors je veux être libre, pas courageuse » Elle acquiesça, sourire aux lèvres. « C’est bizarre parce qu’on se l’est toujours dit tout bas, mais ça a un autre impact de le voir collé en gros sur un mur, » dit-elle. Il n’y avait pas de son, et pourtant la phrase se faisait entendre. Tandis qu’elles se remettaient à coller cette nouvelle phrase, Jenna lui demanda ce qui l’avait amené à participer à ce genre d’actions. « Depuis les César, on arrêtait pas de me demander de venir sur des plateaux télé pour parler de ce qui s’est passé.. » C’était d’ailleurs à cette occasion que Jenna avait contacté Adèle, mais elle comprenait la réticence à s’exposer sur un plateau télévisés. « Mais je connais les médias et je sais qu’ils ne voulaient que du buzz.. Alors j’ai cherché comment faire entendre ma voix autrement.. J’ai commencé à participer à des manifestations à Paris et on m’a proposé de venir coller des affiches. » Jusqu’à présent, Jenna ne s’était pas retrouvée dans une polémique à la télévision ou sur les réseaux sociaux, mais elle avait l’expérience des tabloïds anglais qui cherchaient continuellement la petite bête, quitte à inventer des histoires pour vendre plus ou générer davantage de clicks. « J’ai pas vraiment réfléchi, j’ai dit oui directement » Comme quoi, la spontanéité avait du bon, n’est-ce pas ? « Je trouve ça plus efficace qu’une stupide émission de télé » Au moins ainsi, elle avait complètement le contrôle sur ce qu’elle voulait partager, sans risquer de se faire piéger par une question. « Et puis il y a quelque chose de plus universel dans le fait de faire une action anonyme, » ajouta Jenna. « C’est courageux en tous les cas d’avoir osé parler de tout ça, » dit-elle sincèrement. La parole se libérait bien sûre, mais il y avait encore bien trop de murs à franchir, d’injonctions à se taire, à ne surtout pas faire de vagues pour garder sa carrière.